Projets structurants
Il est maintenant de plus en plus reconnu que les interactions entre les systèmes hypothalamiques neuroendocrines et les hormones périphériques jouent un rôle crucial dans le développement cérébral post-natal et que leur dérégulation peut-être à l’origine de troubles neurologiques et psychiatriques majeurs. De plus, des travaux menés au cours des dernières années ont montré l’implication de déséquilibres neurohormonaux centraux dans la pathophysiologie de troubles cognitifs, tels que certaines démences précoces, et de désordres métaboliques et reproductifs tels que l’obésité et l’infertilité. Notre laboratoire étudie l’impact de facteurs chimiotropes et d’hormones périphériques (estrogènes, leptine, hormone anti-müllérienne…) sur le développement et le fonctionnement de l’hypothalamus, ainsi que l’importance fonctionnelle des cellules non-neuronales (tanycytes, astrocytes et cellules endothéliales) dans le dialogue entre la périphérie et le système nerveux central.
Nous évaluons également dans quelle mesure des situations pathologiques (obésité, diabète etc.) affectent ces processus neurobiologiques et, à l’inverse, comment un défaut de communication entre le cerveau et la périphérie sensibilise l’organisme à de telles pathologies (obésité, diabète, puberté précoce ou retardée, infertilité). Notre laboratoire réunit en un site unique un large éventail de compétences théoriques et techniques dans son domaine de recherche et est en mesure d’explorer des processus physiologiques et pathologiques de l’échelle moléculaire et génétique/épigénétique à celle du patient, grâce à des interactions étroites entre chercheurs scientifiques et cliniciens. Pour l’excellence de ses recherches, notre laboratoire a été classé « remarquable » (la plus haute distinction attribuée aux laboratoires de recherche français) par les instances d’évaluation en 2014 et 2019.
